VICE VERSA + SERPENTINE
COMPAGNIE MOSSOUX-BONTÉ
Danse / Belgique / 18 MIN

photo Mikha Wajnrych
PROGRAMME DOUBLE avec SERPENTINE
GRANDE SALLE
Discussion avec le public après la représentation du 1er novembre
→ Vice Versa constitue le premier volet d’une série de courts récits créés par le couple Mossoux-Bonté, dont la démarche créatrice se situe au croisement de la danse et du théâtre. Dans un clair-obscur lunaire, deux femmes se balancent, imbriquées dans une intimité complice. Elles nous racontent la violence du monde et comment, soudées, elles tentent de s’en protéger. Leurs gestes fusionnels se découpent au rythme des quatrains d’une chanson folk interprétée par Michel Faubert, complainte hypnotique sur la cruauté de la jalousie et la cécité de la vengeance. Cette pièce minimaliste ébranle notre inconscient par son inquiétante beauté et ouvre nos coeurs sur le pouvoir de la douceur.
Vice Versa constitutes the first part of a series of short stories created by the Mossoux-Bonté, couple whose creative process is at the crossroads between dance and theatre. In a lunar landscape, these two women are involved in a balancing act, testifying to a complicit intimacy. They point to the violence of the world and how, attached at the hip, they try to protect themselves from it. Their synchronized movements dance to the rhythm of a folk song performed by Michel Faubert, a hypnotic complaint on the cruelty of jealousy and the blindness of vengeance. This minimalist piece shakes our unconscious through its unsettling beauty and opens our hearts to the power of kindness.
« Les racines de Vice Versa sont si profondes qu’elles atteignent l’inconscient immanquablement et ouvrent sur des dimensions plurielles. » Sylvia Botella, RTBF.BE
Équipe de création et de production
CONCEPTION ET CHORÉGRAPHIE – NICOLE MOSSOUX
MISE EN SCÈNE – NICOLE MOSSOUX EN COLLABORATION AVEC PATRICK BONTÉ
INTERPRÉTATION ET COLLABORATION À LA CHORÉGRAPHIE – FRAUKE MARIËN, SHANTALA PÈPE
MUSIQUE – LES ANNEAUX DE MARIANSON INTERPRÉTATION MICHEL FAUBERT
ORCHESTRATION – JÉRÔME MINIÈRE
MONTAGE SON – THOMAS TURINE
CONCEPTION LUMIÈRES – PATRICK BONTÉ
ASSISTANTE – JULIE GOLDSTEINAS
COLLABORATIONS ET REMERCIEMENTS – PATRICIA EGGERICKX, FÉDRA, FOTY, LESLIE MANNÈS, MIKHA WAJNRYCH
UNE PRODUCTION DE – COMPAGNIE MOSSOUX-BONTÉ
AVEC LE SOUTIEN DES BRIGITTINES (CENTRE D’ART CONTEMPORAIN DU MOUVEMENT DE LA VILLE DE BRUXELLES), DE LA FÉDÉRATION WALLONIE-BRUXELLES, SERVICE DE LA DANSE ET DE WALLONIE BRUXELLES INTERNATIONAL
PRÉSENTATION USINE C
NICOLE MOSSOUX
Formée à l’École Mudra de Maurice Béjart, Nicole Mossoux s’intéresse à la psychanalyse, à l’enseignement du mouvement, à la question de l’être en scène. Elle rencontre en 1985 Patrick Bonté, avec qui elle monte Juste Ciel qui remporte le Prix de la Commission française de la Culture de Bruxelles-Capitale. Ensemble, ils fondent la Compagnie Mossoux-Bonté qui ne cessera de fondre danse et théâtre, explorant les zones troubles de la sensibilité et de l’inconscient.
PATRICK BONTÉ
Patrick Bonté a écrit de nombreux textes pour le théâtre, la radio et le cinéma et réalise des mises en scène à Bruxelles, à Anvers et au Québec. Avec Nicole Mossoux, il partage le désir de « créer une image scénique porteuse de sens, qui ne prétend pas détenir une vérité mais dans laquelle règne une tension. »
SERPENTINE
31 OCT → 01 NOV 20h
DAINA ASHBEE
Performance / Montréal / Cycles de 30 min (En boucle)

photo Adrian Morillo
PROGRAMME DOUBLE avec VICE VERSA
GRANDE SALLE
Discussion avec le public après la représentation du 1er novembre
→ Figure montante de la danse contemporaine, Daina Ashbee est reconnue pour ses oeuvres radicales, à la lisière de la danse et de la performance. Avec cette nouvelle installation-performance, elle capture l’essence sombre et féminine de ses créations précédentes. Confrontée à une composition pour orgue électrique à la fois dérangeante et puissante, la danseuse Areli Moran répond par une gestuelle lente et sensuelle qui se métamorphose peu à peu en une présence d’une violence concentrée. Tout en demeurant du côté abstrait des choses, Ashbee manifeste sur scène des images fortes, démontrant une fascination pour la répétition à laquelle elle accorde, une fois de plus, une place importante. Serpentine est construit sur une phrase de 30 minutes que l’interprète rejoue en boucle, soumise à l’expérience du temps et de la transformation.
A rising star in the contemporary dance world, Daina Ashbee is recognized for her radical works, at the crossroads of dance and performance. With this new installation performance, she captures the dark and feminine essence of her previous creations. Confronted with a composition for electric organ, that is at once disturbing and powerful, the dancer Areli Moran responds with movements that are slow and sensual, metamorphosing little by little into a violent presence. While keeping the abstract dimension going on stage, Ashbee displays strong images on the backdrop, revealing a fascination for repetition, which she gives, once again an important role in the pantheon of her art. Serpentine is built around a 30-minute sentence that the performer plays on repeat, submitted to the experience of time and transformation.