Musée des Beaux-arts, janvier 1980
Conventum de Montreal, mai 1977
Théâtre de rue
Bibliothèque Nationale du Québec, avril 1978
Théâtre de rue
Conception et mise en scène : Gilles Maheu
Avec la participation de Lorne Brass, Jeanne Kranick, Dulcinée Langfelder, Roger Léger, Céline Paré, Maryse Pigeon, Luc Proulx, Richard Simas, Jerry Snell.
Petite tragédie moderne, Pain Blanc montre ce côté aliénant du quotidien pour ceux qui connaissent un travail déprimant et un espoir de s’en sortir plutôt mince, mince comme le pain blanc tranché.
Sylvain Godin, 9.12.83 H.E.C.
Souvent hilarant, à l’occasion un regard fin sur les préoccupations modernes de l’homme pour le travail et le jeu […] spirituel et agréable.
V. Sanderson, GLOBE & MAIL, Toronto, mai 81.
Une fascination qui, sous le sourire provoqué, s’insinue dans l’imaginaire […] une étrange et tranquille cérémonie hyper-réaliste, qui séduit par sa modernité, sa précision, sa mécanique théâtrale, sa plastique. À voir absolument.
R. Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, février 83.
Conception : Lorne Brass
Création et interprétation : Lorne Brass, Céline Paré, Jerry Snell
Par le moyen de jeux théâtraux corporels et sonores et de tableaux poétiques, Vies Privées explore les rêves et les humeurs des marginaux que sont les clochards et mendiants que nous avons tous croisé se marmonnant des histoires sans fin. Bien que le spectacle traite de la communication humaine et de l’inlassable quête de la liberté, il n’est pas dénué d’humour; la satire, l’ironie et la surprise lui donnent un air de « cabaret surréaliste ».
Une qualité technique et une imagination exceptionnelle […] La combinaison magistrale du mime et de différents styles théâtraux en font un travail personnel et hautement efficace. Un examen évocateur et souvent provoquant de l’isolement et du conflit urbain.
B. Allen, THE PROVINCE, Vancouver, novembre 82.
Flirt, jalousie, possession, chantage, la gamme des échecs quotidiens se déploie admirablement en silence, grâce à une gestuelle concise et éloquente. Du bon théâtre, au-delà des mots.
J. Larue-Langlois, LE DEVOIR, Montréal, mars 82.
Vies Privées réussi à toucher le public, même lorsque le sujet est inconfortable.
W. Hurst, YORK UNIVERSITY’S INDEPENDENT PRESS, Toronto, novembre 82.
La compagnie possède l’expression – autant du visage que de tout le corps – pour transmettre l’émotion bien au-delà du prévisible.
S.Godfrey, GLOBE & MAIL, Toronto, octobre 82.
Conception et interprétation : Gilles Maheu
Réflexion sur l’hérédité (Mes gestes sont-ils ceux de mon père? Mes colères, mes peurs, mes tendresses et mes désirs sont-ils vraiment les miens?) L’Homme Rouge traite du désarroi mâle, de son émasculation dans l’anonymat urbain qui le conduit de plus en plus à la frontière de la folie.
Plusieurs moments extraordinaires […] Un style d’une pureté inattaquable […] Une virtuosité témoignant d’une souplesse exceptionnelle qui s’adresse à l’imagination et à la sensibilité du spectateur.
M. Dassylva, LA PRESSE, Montréal, mai 82.
Délicat… Puissant… Contemporain… L’Homme Rouge est une étude sur un homme à contre-courant, intoxicante et cathartique […] Un acte de pur théâtre […] Je le recommande chaudement. Peu importe la langue que vous parlez, il vous laissera sans voix. Maheu a un talent simplement formidable!
M. Peterson, THE GAZETTE, Montréal, mai 82.
Gilles Maheu est excellent, vivant et détaché à la fois, bouleversant et distancié.
J. Larue-Langlois, LE DEVOIR, Montréal, mai 82.
Un admirable spectacle […] Avec la souplesse du mime, Gilles Maheu a réussi une réflexion sur l’hérédité qui est assurément une des performances les plus réussies de la saison.
R. Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, juin 82.
De Peter Weiss
De : Peter WEISS
Mise en scène : Lorne BRASS
Réalisation vidéographique : Howard GOLDBERG
Musique originale : David PITCH
Éclairages : Pierre-René GOUPIL
Avec 16 interprètes
Ce spectacle de théâtre total met en scène le fameux Marquis de Sade et le célèbre révolutionnaire Jean-Paul Marat. Pour l’un comme pour l’autre, « il n’y a que les limites de l’extrême ». Mais tandis que Marat ne croit qu’à la révolution, Sade, lui, ne croit qu’à ses fantasmes. Engagement politique versus individualisme! Une polémique toujours actuelle que Peter Weiss, par cynisme ou lucidité (?) fait se dérouler dans un asile psychiatrique et interpréter par les malades mentaux.
La complémentarité parfaite de la vidéo et de la mise en scène dans Marat-Sade affirme la raison d’être de la vidéo au théâtre, question fondamentale de ce work in progress, et permet un véritable éclatement de l’espace-temps théâtral.
M.-F.Bruyère
Le travail formel est d’une qualité inventive exceptionnelle […] une vigueur physique étonnante.
R. Lévesque LE DEVOIR, Montréal, mai 85.
Marat-Sade frappe par une certaine audace, sinon une audace certaine […] incontestablement réussi.
VICE VERSA, Montréal, septembre 84.
D’une grande sensibilité, habilement monté et mené par Lorne Brass […] Par cette œuvre, l’auteur a réussi a créer une expérience totalisante où toutes les formes théâtrales (pantomime, monologue, dialogue, chant) sont réunies afin de stimuler l’intellect et choquer les sens.
L. Charest, VIE DES ARTS, Montréal, septembre 84.
De Heiner Müller + Gilles Maheu
Mise en scène et scénographie : Gilles MAHEU
Éclairages : Pierre-René GOUPIL
Bande sonore : Lorne BRASS, Paul SAVOIE
Musique originale : Lorne BRASS, Luc PROULX
Costumes : Louise DÉPATIE, Lise POMERLEAU, Mme MORIN
Avec 9 interprètes
Le Rail librement inspiré du roman de D.M. Thomas L’Hôtel blanc et du livre Dans le ventre de la bête de J. H. Abbott. Un spectacle sur le désir (avoué ou caché), sur la sexualité (légitime ou pervertie), sur la guerre et l’instinct de la mort qui conduit au meurtre individuel ou collectif, sur l’instinct de vie et la soif de liberté.
CARBONE 14 et Gilles Maheu installent avec Le Rail l’un des plus beaux et des plus subtils spectacles de théâtre que l’on ait vu à Montréal depuis longtemps.
LE DEVOIR, Montréal, Canada, octobre 84.
Gilles Maheu possède un rythme spécial et unique, une imagination et une force émouvante. Le Rail est une expérience de théâtre total.
MAAVRIV, Tel-Aviv, octobre 85.
Les membres de la compagnie montréalaise Carbone 14 dansent avec une adresse alarmante et une intensité d’émotion. Une performance extraordinaire, une conception et une imagination stupéfiante. Stupéfiante aussi par les émotions qu’elle soulève nous laissant, flâneurs dans la nuit.
THE AUSTRALIAN, Sydney, janvier 88.
Le Rail, une des meilleures productions québécoises des quatre dernières années […] la lumière, l’espace, le pouvoir de l’ombre, la magie du brouillard et la Traviata de Verdi forment un décor à la fois simple et éblouissant.
LA DERNIÈRE HEURE, Liège, avril 86.
Du théâtre parfait : c’est comme voyager dans un rêve […] un cadeau.
DE VOLSKRANT, Amsterdam, novembre 87.
Présenté en extérieur au Vieux-Port de Québec durant les festivités entourant l’événement « Québec 84» et conçu spécialement pour l’occasion, En toute Sécurité met en scène huit interprètes masqués et plus grands que nature. Des personnages, aussi variés que l’homme d’affaire, le personnage western, ou la femme fatale, abordent par le mime et le danse les thèmes de l’identité, de la modernité et plus particulièrement de la violence moderne, au son d’une musique accrocheuse. Après Le Rail, Marat-Sadeet l’Homme Rouge, tous présentés en salle, En Toute Sécurité fut un heureux retour au théâtre de rue exploré par la compagnie dans la seconde moitié des années 70 lorsqu’elle se produisait sous le nom des Enfants du Paradis.
Un théâtre brut, très visuel, à la fois troublant et émouvant.
J. Roy, LE DEVOIR, Montréal, juillet 84
Textes : Jean-Pierre RONFARD
Mise en scène : Gilles MAHEU + Lorne BRASS
Scénographie supervisée par : Luc PROULX
Costumes : Yvan GAUDIN
Projections : Yves DUBÉ
Éclairages : Martin ST-ONGE
Musique originales : David PLITCH, Lorne BRASS
Bande sonore : Claude BERNATCHEZ, Michel DRAPEAU
Avec 11 interprètes
Carbone 14 vous convie au splendide naufrage de l’insubmersible titan. Sont du voyage : le désormais célèbre capitaine Edward J. Smith, le jeune Hitler, Isadora Duncan, Télesphore Archambault et Ann Parker en croisière pour leur noces d’or, la belle Kristina Sorenzen, les Bell Boys et leur orchestre, Joan Couthino, roi du caoutchouc, Sarah Bernhardt et tant d’autres, tant d’autres avec leurs bagages, leurs brosses à dents, leurs chiens, leurs trésors, tous enivrés par le grand vent du large que souffle sur leur visage le nouveau siècle d’or…
Un show monumentalement flyé. Une mise en scène gentiment mégalomaniaque […] follement grandiose.
R. Bernatchez. LA PRESSE, Montréal, mai 85.
Parfois hilarant, très touchant lors des scènes dramatiques et visuellement stupéfiant.
M. Ackerman, THE GAZETTE, Montréal, mai 85.
Les images que proposent la mise en scène de Gilles Maheu sont souvent étonnantes, voire bouleversante.
R. Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, mai 85.
Une création collective de : Michel Barrette, Lorne Brass, Roger Léger, Jonathan Trudel-Perrault, Maryse Pigeon, Rodrigue Proteau, Luc Proulx, Jerry Snell
Opium débute dans un banal bureau, avec ses machines à écrire, ses téléphones et sa paperasse. Un businessman est troublé par la futilité et le désœuvrement de sa routine, inondé de travail. Autour de lui, les employés s’affairent et marchent… dans l’eau jusqu’aux chevilles. Ils s’enfuiront bientôt sur des radeaux.
Durant ce voyage initiatique et semi-aquatique, l’homme est visité par la femme, la mère puis l‘enfant, qui traversent ses rêves en y soulevant l’anxiété qu’il nourrit face à la création et à la destruction de l’humain. C’est à travers les symboles et la gestuelle que la détresse et la destruction s’opposent aux désirs amoureux. Une élégie de la survie.
Opium est un des plus beaux paysages de rêve qu’il m’ait été donné de voir sur scène […] Un délire de son et lumière qui couperait le souffle à Steven Spielberg […]
W. Grigsby, THE GAZETTE, Montréal, janvier 87
Une vision percutante de l’inconscience humaine… CARBONE 14 étonne, subjugue, fascine. On assiste à chacune de ses créations comme à un événement, comme si l’on vivait un moment privilégié.
R. Bernatchez, LA PRESSE, Montréal, janvier 87
[…] une force d’évocation hallucinante […]
A. Boulanger, CONTINUUM, Montréal, janvier 87
Ce qui étonne avec CARBONE 14, c’est d’être étonné encore, aussi précisément et aussi intelligemment.
C.A. Laniel, MONTRÉAL CAMPUS, Montréal, janvier 87o
De Heiner Müller + Gilles Maheu
Textes : Heiner MÜLLER
Mise en scène : Gilles Maheu
Musique originale : Michel DRAPEAU
Avec 8 interprètes
« J’étais Hamlet ». Ainsi s’amorce la réflexion d’un sujet coupé de lui-même et maître d’œuvre de ce théâtre dans le théâtre, de ce théâtre du ventre et de la cruauté. Ce texte dur, fascinant et empreint de lyrisme porte sur le doute et sur la désillusion un regard d’une cohérence absolue. Le cauchemar de Hamlet est celui de l’homme contemporain; sa peur, son errance et son interrogation appartiennent à l’inconscient collectif.
Gilles Maheu soigne l’œil, l’oreille, l’intelligence du spectateur […] À voir et à revoir pour en saisir toute l’immensité.
LA PRESSE, Montréal, mai 87.
Les canadiens de Carbone 14, pour leur première intrusion sur le sol de France, ont mis les morts à table […] La proposition, d’une richesse étonnante, touche à tout avec grâce et en même temps avec une force inouïe.
LIBERTÉ, Lille, octobre 87.
Sur les ruines sombres des mots de Müller, le québécois Gilles Maheu construit une mise en scène étourdissante de jeu, danse, chant, projections […] le travail est rigoureux, poétique et très spectaculaire. Perturbant, intelligent et très beau.
LA LIBRE Belgique, Liège, octobre 87.
Une version merveilleuse d’Hamlet-Machine […] Carbone 14, la révélation du 7e Festival International de Théâtre.
EL UNIVERSAL, Caracas, mars 88.
Conception et mise en scène : Gilles Maheu
Assistance à la mise en scène : Danièle de Fontenay
Chorégraphies : Danielle Tardif et Gilles Maheu assistés des interprètes de la création
Musique originale : Michel Drapeau
Éclairages : Martin St-Onge
Costumes : Vivianne Roy, Georges Lévesque
Le Dortoir, un lieu à la fois de promiscuité et de solitude, est une chronique nostalgique faite d’impressions furtives, un alliage de douceur et de cruauté qui confronte le passé avec le présent. L’atmosphère est celle des années soixante d’où surgissent des images poétiques et troublantes évoquant les tensions religieuses, sociales et politiques qui ont marqué ces années-là : la tutelle omniprésente de l’église, la guerre d’Algérie, les révoltes étudiantes, l’assassinat de John F. Kennedy…
Dans ce théâtre bouleversé par la danse, le cinéma, la poésie et l’architecture, le monde de l’enfance s’anime sur un rythme d’enfer : confrontation des êtres et des objets qui se transforment et deviennent leurs émotions par une gestuelle sensuelle et provocante, langage du corps et de ces corps qui, dans le sommeil, le jeu, la bagarre, la relation amoureuse disent aussi bien que les mots, les attentes et les espoirs de notre temps.
Une adaptation cinématographique du Dortoir réalisé par François Girard a été produite en 1989 par Rhombus Média.
Un metteur en scène qui comprend le pouvoir évocateur du mouvement… le rythme et l’énergie des danseurs est superbe.
A.Kisselgoff, NEW YORK TIMES, New York, novembre 90.
[…] un pur état de grâce […] Il ne faut pas rater une telle réussite, exceptionnelle […] C’est de la danse, de la musique, du théâtre, du cinéma, de l’architecture, de la poésie surtout […] Je ne me souviens pas avoir vu spectacle si beau à Montréal, climat si dense, beauté si attirante dans une représentation […] Le Dortoir est une manifestation d’artiste visité par le génie.
R. Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, novembre 88.
Un lieu d’un réalisme cru et un formidable laboratoire d’inventions […] autant dire qu’on ne s’ennuie pas […]
O. Schmitt, LE MONDE, Paris, septembre 89.
Laissez tout tomber et courez réserver vos places pour Le Dortoir. Il n’y en aura pas pour tout le monde! […] Le Dortoir constitue une sorte d’apothéose de ce remarquable travail qui plonge son inspiration au plus profond des racines de la société […]
E. Lansman, LE PEUPLE, LIEGE, Belgique, octobre 89.
[…] un spectacle d’une sensibilité extraordinaire, d’une force surprenante et d’une intelligence aigüe […]
P. Puertolas, ABC CATALAUNA, BARCELONE, Espagne, octobre 89.
Une démonstration brillante, sauvage et époustouflante […]
R.Staude, FRANKFURTER RUNDSCHAU, Francfort, août 90.
Texte : Heiner Müller
Mise en scène : Gilles Maheu
Musique : Alain Thibault
Costumes : Vincent Pastena
Éclairages : Guy Dufaux
Vidéo : Yves Dubé
Avec 3 interprètes et 18 figurants
À partir de la trilogie de Rivage à l’abandon, Matériau-Médée et Paysage avec Argonautes, de l’auteur contemporain est-allemand Heiner Müller, Gilles Maheu met en scène le déchirement de Médée dans le paysage bouleversé du monde actuel. Par le biais du mythe de Médée et de Jason, Rivage à l‘abandonparle de trahison, de conquête, de colonisation. Un parcours poétique entre mythe et réalité porté par le chant des femmes.
Un théâtre ou chaque élément fait sens en évitant la redondance. À ne pas manquer donc…
M.Marchal, LA WALLONIE, janvier 91.
Müller broie la barbarie d’aujourd’hui, Maheu, le québécois, la pulvérise en images. Rivage à l’abandon, étonnant oratorio, frémit comme une plainte sourde et déchirée […]
C. Diez, LA LIBRE Belgique, Liège, janvier 91.
Des textes forts d’Heiner Müller, une scénographie remarquable, trois interprètes solides, une figuration stupéfiante: Rivage à l’abandon, le nouveau spectacle de Gilles Maheu, est une réussite totale […] À ne pas manquer.
R. Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, mars 90.
Jamais Carbone 14 n’a aussi bien enveloppé un spectacle… de belles images de solitude, de magnifiques éclairages…
J. Beaunoyer, LA PRESSE, Montréal, février 90.
Gilles Maheu a su pousser jusqu’à l’extrême cet ouvrage au théâtre qu’est toute création de Müller.
S. Campeau, VOIR, Montréal, février 90.
Maheu vient de réussir un bel ouvrage à l’égal du Rail et du Dortoir. On sent chez lui l’affermissement d’un désir dramatique, toutes les touches d’un sens théâtral extrêmement raffiné… Gilles Maheu est le créateur le plus proche du poète dans notre géographie théâtrale…Rivage à l’abandon…, surement le plus beau moment de théâtre auquel on peut assister en ce moment à Montréal…
R. Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, février 1990.
Rivage à l’abandon rivalise avec les plus grands génies créateurs de Montréal.
K. Morrison, MONTREAL MIRROR, Montréal, février 90.
Conception et mise en scène : Gilles Maheu
d’après les textes Paysage sous surveillance d’Heiner Müller et Alceste d’Euripide
Dramaturgie et assistance à la mise en scène : Diane Pavlovic
Musique originale : Alain Thibault
Chorégraphie : Gilles Maheu, Johanne Madore, Rodrigue Proteau
Scénographie : Stéphane Roy
Éclairages : Michel Beaulieu
Costumes : Georges Lévesque
Conception photo/vidéo : Yves Dubé
Avec 6 comédiens et 2 musiciens
Peau, chair et os s’inspire de Paysage sous surveillance de Heiner Müller, une retouche à l’Alcested’Euripide à laquelle se mêlent des souvenirs épars des Oiseaux d’Alfred Hitchcock. Alceste, ayant accepté de mourir pour laisser vivre son mari, est revenue voilée des Enfers vers un époux qui avait juré de n’accueillir aucune autre femme. À partir de cette figure ancienne, l’image décrite par Müller dérive entre duel et érotisme, dans un paysage mythique situé entre steppe et savane; le regard qui y entre, fasciné, n’en ressort plus.
Une femme revenant obstinément de chez les morts s’y fait assassiner quotidiennement après le même coït brutal ; L’homme tient dans son poing un oiseau figé dans un cri tandis qu’un autre oiseau dirige son bec vers la femme.
Cette lutte entre tout ce qui bat dans les veines de la planète en épouse avec ivresse les cycles et les révolutions.
C’est peut-être le spectacle le plus ambitieux, le plus dangereux aussi de Gilles Maheu qui n’a jamais réuni autant de moyens sur scène. Il sollicite à l’extrême son public dans une succession d’images qui rejoignent les pulsions les plus secrètes de l’homme…
J. Beaunoyer, LA PRESSE, Montréal, mai 91.
Des moments parmi les plus puissants que Maheu ait créé.
S. Godefrey, THE GLOBE AND MAIL, Toronto, mai 91.
Du théâtre physique explosif à l’extrême.
K. Greenaway, THE GAZETTE, Montréal, Mai 91.
Peau, Chair et Os est un spectacle splendide, d’une grande magie. Une fois de plus, dans une continuité prodigieuse, affirmant sa volonté de recherche, Gilles Maheu perfectionne ses moyens d’expression. Il accomplit un travail remarquable qui frappe par la maitrise de ses inventions. Par la pureté et par l’intensité du dessin scénique, vocal et musical de cet oratorio post-tragique, le metteur en scène atteint à la condition nécessaire du grand art: montrer simplement (en apparence) la complexité du monde, de l’humain et de l’artistique.
W. Krysinski, VICE VERSA, Montréal, septembre 91
Conception et mise en scène : Gilles Maheu
Conception et mise en scène : Gilles MAHEU
Musique originale : Claude VENDETTE + Claude FRADETTE
Textes : Charles BUKOWSKI, Geneviève LETARTRE, Jerry SNELL, Gilles MAHEU
Chorégraphie et scénographie : Gilles MAHEU
Éclairages : Alain LORTIE
Film : Lorne BRASS
À partir de lettres personnelles adressées à ses parents et amis et inspiré de la poésie de Charles Bukowski, de la performeuse québécoise Geneviève Letarte et de la prose de Jerry Snell, Gilles Maheu retrace vingt années de sa vie avec une odieuse et touchante simplicité.
Dans un Café, lieu de toutes les rencontres et de toutes les solitudes, danseurs et chanteurs s’inventent des rêves, parfois nostalgiques, parfois heureux. Ils nous transportent de pays en pays, de ville en ville, où malgré les différences culturelles et la langue, la quête de l’amour demeure la même. Un spectacle musical où se mêle le théâtre et la danse.
Le Café est une pièce de théâtre incomparablement ambitieuse et suprêmement accomplie qui débute comme un film et se termine en concert rock. Un spectacle qui fera parler de lui des années durant.
V. Wagner, THE TORONTO STAR, Toronto, juin 92.
Accompagné par la musique extraordinaire de Claude Vendette et de Claude Fradette, Gilles Maheu a construit un univers scénique doté de la plus pure et de la plus volcanique théâtralité où la réflexion existentielle prend une dimension universelle.
Pablo Espinosa, LA JORNADA, Mexico, juillet 92.
Une excellente soirée.
J. Linklater, THE HERALD, Glasgow, mai 93.
Conception : Jerry Snell, Johanne Madore, Rodrigue Proteau
d’après l’œuvre de Rainald Goetz
Musique originale : Michel F. Côté, Claude Fradette, Rémi Leclerc, Bernard Poirier
L’Allemagne, l’Europe, le Monde des années 80 sont en pleine mutation : les idéologies meurent, le mur de Berlin tombe, Dieu reste introuvable… Toute une génération se trouve en mal de vivre, Krieg, mot allemand qui signifie guerre, en fait l’apologie. Musique live, chant et danse y entrent en symbiose pour exprimer au mieux l’univers tourmenté de Rainald Goetz.
Rarement a-t-on aussi bien intégré la musique à la vie sur scène. Un spectacle qui parle à une nouvelle génération tout en demeurant dans l’esprit de Carbone 14.
J. Beaunoyer, LA PRESSE, Montréal, octobre 93.
De vigoureuses compositions musicales d’un impressionnant quatuor ponctuent efficacement le discours de Goetz. De même la voix superbe de Stefka Iordanova contribue à donner à deux tableaux une riche résonnance, faite d’une tendresse douloureuse et d’une vibrante mélancolie. Travail substantiel et trés énergique.
G. David LE DEVOIR, Montréal, mars 93
La violence du chant, l’élégance, la puissance de la danse et l’avancée du cortège funèbre créent une polyphonie des signes très prenante.
W. Krysinski, VICE VERSA, Montréal, 93.
Une œuvre éclatée, apocalyptique et très destroy qui se rapproche du style de l’écriture automatique, mais avec un contenu plus fin de siècle.
L. Boulanger, VOIR, Montréal, avril 93.
Avec Krieg, Carbone 14 reprend sa place à l’avant-garde du théâtre montréalais.
S. Schutta, HOUR, Montréal, avril 93.
Visuellement stupéfiant.
THE GAZETTE, Montréal, mars 93.
Conception et mise en scène : Gilles Maheu
Assistance à la mise en scène : Guillaume de Fontenay
Musique originale : Alain Thibault, Claude Lamothe
Éclairages : Alain Lortie
Costumes et masque : Luc J. Béland
Avec 8 interprètes
Gilles Maheu s’est inspiré des mythes que suscite la forêt dans l’imaginaire occidental pour mettre en scène le débat séculaire qui oppose les forces de la nature et de la culture. Vaste métaphore de l’inconscient, espace de craintes et de désirs, source de rêve et de cauchemar, la forêt est pour lui un tissu de correspondances hérissées de symboles, un temple peuplé de songes et d’apparitions erratiques où se croisent, entre les arbres, entre mythe et réalité, des hommes, des femmes, un enfant rebelle et solitaire.
La Forêt aborde autant le fossé qui se creuse entre les générations que les rapports qui se dressent entre les sexes. Mais c’est aussi le poème visuel le plus érotique et le plus charnel de Gilles Maheu.
Maheu signe avec La Forêt le plus remarquable spectacle de la saison et son plus bel ouvrage. Il faut courir voir ce spectacle qui touche au chef-d’œuvre.
Robert Lévesque, LE DEVOIR, Montréal, février 94.
La Forêt, un spectacle éblouissant, le plus symbolique avec les plus belles images que le théâtre nous ait données depuis fort longtemps.
Jean Beaunoyer, LA PRESSE, Montréal, février 94.
Jamais depuis Le Rail CARBONE 14 n’avait fouillé aussi profondément la psyché et trouvé des images aussi renversantes. Maheu a livré un chef-d’œuvre.
Pat Donnelly, THE GAZETTE, Montréal, février 94.
Un magnifique décor, de formidables acteurs, une expérience unique. Maheu a atteint une pureté dans l’acte théâtral et signe son spectacle le plus achevé.
Luc Boulanger, VOIR, Montréal, février 94.
La force des images, la magie de la mise en scène nous fait découvrir la poésie de Gilles Maheu.
Bruno Bert, TIEMPO LIBRE, Mexique, octobre 94.
Conception et mise en scène : Gilles MAHEU
Musique originale : Claude LAMOTHE, Jacques ROY, Mychael DANNA, Tim CLÉMENT
Scénographie : Stéphane ROY
Éclairages : Alain LORTIE
Costumes : Georges LÉVESQUE
Conception du son : Edmard FREEDMAN
Avec + 8 interprètes
Une vieille maison déserte et pourtant pleine de vécu. Elle abrite les souvenirs de ses anciens habitants qui, à différentes époques, ont tous aimé, souffert, mangé, bu et surtout, cherché à être heureux à l’intérieur de ses murs. Ici se croisent les paysans du début du siècle, le couple des années cinquante, le jeune couple d’aujourd’hui, le grand-père et sa petite-fille, ceux qui cherchent le bonheur dans l’amour et d’autres qui pensent le trouver dans la drogue. De siècle en siècle, la maison offre protection à ceux qui y vivent, tel un témoin muet de leurs gestes quotidiens, amie aussi de leurs tourments intérieurs. La réalité reste à l’extérieur : elle se bute contre la porte fermée et ne s’observe que par le trou de la serrure.
[…] l’une des oeuvres les plus riches des scènes d’Amérique du Nord depuis près de deux décennies. […] Il (Gilles Maheu) arrive invariablement à des images fortes, étrangement belles qui touchent invariablement à l’inconscient universel.
M. Steele, STAR TRIBUNE, Minneapolis, Mars 98.
Magritte rencontre David Lynch dans cette extraordinaire œuvre de Carbone 14.
E. Battersby, THE IRISH TIMES, Dublin, Octobre 97.
Gilles Maheu – dont voilà le spectacle le plus exigeant et le plus abouti – construit un univers théâtral farouche et signe avec Les Âmes Mortes un puzzle métaphysique d’états de grâce et de désarroi. Il dessine un théâtre au-delà des concepts, du comique et du tragique, du joué et du non-joué, du discours et du message où la grammaire de la danse et du théâtre n’en font qu’une seule.
R. Lévesque, PARACHUTE, Montréal, Octobre 96.
Les Âmes Mortes hantent par la beauté, la force de l’univers qu’elles recèlent.
C. Provost, LE SOIR, Bruxelles, Octobre 96.
Une expérience visuelle et sonore inoubliable du début à la fin.
H.J. Kirchhoff, THE GLOBE AND MAIL, Toronto, Avril 96.
Les Âmes mortes appartient à ce type de théâtre qui éveille les sens pour mieux toucher l’être en entier. Pas une seconde ne se perd en compagnie de cette troupe hors du commun et on ne se dit jamais que la vie est ailleurs.
H. Guay, LE DEVOIR, Montréal, Avril 96.
Il en émane cette émotion bousculante et pénétrante qui fait les souvenirs de théâtre de longue garde.
J. St-Hilaire, LE SOLEIL, Québec, Avril 96.
De Gilles Maheu
Conception, mise en scène et chorégraphie : Gilles MAHEU
Musique originale : Alain THIBAULT
Éclairages : Alain LORTIE
Costumes : Georges LÉVESQUE
Avec 7 interprètes
Dernière partie d’une trilogie amorcée avec La Forêt et poursuivie avec Les Âmes mortes. Par le biais d’un théâtre plus chorégraphique que verbal, l’Hiver / Winterland traite de certaines dualités de notre pays de neige et de verglas, pays de oui et de non, pays d’oppositions nord/sud, pays de shamans et de curés, de baleines et d’orignaux, de solitude et de drapeaux, de chercheurs d’or et de clochards, de poésie et de loterie.
L’Hiver / Winterland est un poème visuel qui parle aussi de la fragilité de notre existence malgré nos prétentions de pouvoir. La représentation évoque de manière onirique les absents, les portés disparus, ceux qui sont passé du côté des ombres, ceux qu’on appelle à tort les morts et qui reviennent l’instant d’une représentation vivre avec nous sur la scène.
Une production qui parle de mort, de solitude, de poésie et des extravagances du monde contemporain. Des images qui volent, des textes qui dansent […] une œuvre belle et complète où la musique et les éclairages donnent un sentiment de temporalité.
B. Mesa Meijam, El Colombiano, Medelin, mars 98.
C’est la béatitude. Nul autre homme de théâtre ne recrée de façon si experte cet état dans ses œuvres. Nul autre que Gilles Maheu, metteur en scène de Carbone 14, ne peut retranscrire en vocabulaire théâtral les différents états du sommeil – du cauchemar sanglant au moment exquis, presque post-coïtal, du réveil […] On ne peut demander plus d’une expérience théâtrale.
G. Charlebois, HOUR, Montréal, février 98.
Qu’il s’attarde au nord ou dans l’underground urbain, l’Hiver ne cesse de fasciner. Par moments solennel, par moments fantasque […] L’Hiver est absolument fascinant. Et mérite qu’on y retourne.
P. Donnelly, GAZETTE, Montréal, février 98.
En homme de théâtre toujours à la recherche de nouveaux horizons, Gilles Maheu a refusé délibérément de tabler sur les acquis stylistiques mis au point lors de ces deux réussites (La Forêt, Les Âmes mortes). En réalité, il est allé ailleurs. Certains jugeront qu’il s’agit d’une régression artistique. Il me semble néanmoins que Maheu a eu le courage de ne pas s’installer dans le procédé, fût-il génial […] un « spasme de vivre » exacerbé.
H. Guay, LE DEVOIR, Montréal, février 98.
L’Hiver / Winterland est une belle œuvre poétique qui hante.
D. Kelly, THE GLOBE AND MAIL, Toronto, avril 97.
L’œuvre est intense, énigmatique, émotionnelle, déstabilisante, certainement originale et parfois incompréhensible.
G. Chapman, THE TORONTO STAR, Toronto, avril 97.
Chorégraphie et interprétation : Lin Sneling
Musique, vidéo et décor : Michael Reinhart
Assistante chorégraphe : Josée Gagnon
Éclairages : Mathieu Marcil
Femme comme paysage allie de façon troublante poésie du corps, images vidéo et ambiances sonores live dans un environnement signé Michael Reinhart,
Je suis mes os. Bien que je ne puisse les voir, je suis mes os. Je peux les imaginer. Imaginer, c’est peut-être ce qu’il y a de plus fascinant. L’arrière du pelvis avec le sacrum semblent préhistoriques. Le sacrum, comme une créature lovée et satisfaite, blottie, gorgée de pouvoir sous la protection du pelvis, cette belle courbe montagneuse… Je suis description, je suis ce que je vois, ce que je touche, ce que je goûte, juste ça, un reflet de ce qui m’entoure.
Lin Snelling
Échos de la presse
Rares sont les chorégraphes qui réussissent à s’exprimer avec autant de clarté que Lin Snelling...
J. Bouchard, LE DEVOIR, Montréal, mars 00.
[…] le travail de Snelling dispose d’un caractère purificateur étonnant. […] encore une fois (elle) a réussi à me faire décoller de mon siège…
F. Dufort, ICI, Montréal, mars 00.
Seul un certain type d’interprètes peut porter un spectacle entier sur ses épaules, et Snelling en est l’exemple. Dans cette performance multimédia, le spectateur est tour à tour amusé, confus, intrigué, et submergé, tout cela en une heure. Lin Snelling est superbe et la regarder danser est rien de moins que du pur plaisir.
D. Gee-Silverman, MCGILL DAILY, Montréal, mars 00.
L’art de Snelling, si lumineux en regard de la noirceur existentielle dont est trop souvent victime la création contemporaine nous enveloppe et nous berce doucement. Une belle oeuvre poétique … sans frontière.
A. Martin, LE DEVOIR, Montréal, mars 99
Une ode à ce corps fascinant et mystérieux que nous avons trop souvent tendance à négliger […] beau et troublant.
S. Brody, LA PRESSE, Montréal, mars 99.
Un sens impeccable du théâtre, une vision claire, une technique physique impressionnante et une compréhension anatomique font de Femme comme paysage l’une des performances les plus inhabituelles que j’aie vu depuis des années… une expérience théâtrale extraordinaire!
L. Howe-Beck, THE GAZETTE, Montréal, mars 99.
Texte et mise en scène : Anne-Marie Théroux
d’après une idée originale de Anne-Marie Théroux, Robert Drouin et Yves Simard
Assistance à la mise en scène et éclairages : Sylvain Letendre
Musique : Stephen Poulin
Ambiances sonores : Ned Bouhalassa
Décors : Anick La Bissonnière
Costumes : Christiane Chartier
Conception des marionnettes : Marie-Pierre Simard
Avec 4 interprètes
Spectacle pour les enfants de 8 à 108 ans, Tsuru renoue en quelques sortes avec les origines de la compagnie qui signait à ses débuts sous le générique « Les Enfants du Paradis » un théâtre de rue populaire s’adressant tant aux adultes qu’aux enfants, privilégiant le mouvement et la métamorphose de l’objet. L’utilisation des masques, de la marionnette et d’objets transformés faisait aussi partie de sa recherche.
À travers l’histoire du petit Nao et de sa protégée la grue Tsuru, une fillette découvre la symbolique japonaise de cet oiseau mythique. Fable sur l’éveil de l’enfant à la mort, Tsuru illustre le pouvoir qu’ont les humains de garder vivants les êtres chers par l’imagination et la mémoire. Anne-Marie Théroux aborde avec beaucoup d’humanité le sujet délicat de l’enfant aux prises avec la maladie. Elle nous offre un spectacle librement inspiré de l’esthétique japonaise dont elle fait ressortir toute la poésie. Ajoutant à la magie, la grue Tsuru est représentée de la naissance à l’envol par trois marionnettes manipulées à la vue des enfants.
Très beau, intéressant et finement fait […] le sujet grave est très bien cerné par l’auteur […] une heure fort intéressante pour les enfants qui semblaient captivés.
R. Lévesque, SRC, Montréal, décembre 99.
Simard galvanise l’auditoire. […] Le texte est intelligent, sans verser dans la mièvrerie ni dans l’humour gaga d’autres productions pour enfants. […] Les enfants sont conquis. Le chroniqueur aussi.
M. Cassivi, LA PRESSE, Montréal, décembre 99.
Tsuru s’impose comme une production remarquable […] un spectacle magnifique et sans concession qui réussit à créer, dès le premier tableau, une sorte d’espace magique dans lequel les enfants plongent les yeux grands ouverts […] les acrobaties du remarquable Yves Simard deviennent bien vite des montagnes de tendresse qui passent la rampe jusqu’à toucher le coeur des enfants et même celui des parents qui les accompagnent.
M. Bélair, LE DEVOIR, Montréal, décembre 99.
Voici un très beau spectacle sur l’art de dire adieu. Anne-Marie Théroux entraîne doucement le public, grands et petits confondus, dans un sentier balisé d’émotions chavirantes. Un spectacle plutôt joyeux que chagrin, d’une séduisante poésie visuelle.
P. Belzil, VOIR, Montréal, décembre 99.
Texte et mise en scène : Daniele Finzi Pasca
Assistance à la mise en scène : Marco Finzi Pasca
Musique : Stephen Poulin
Ambiances sonores : Ned Bouhalassa
Décors et accessoires : Daniele Finzi Pasca, Guilaume de Fontenay, Michèle Laliberté
Costumes : DaDo
Avec 7 interprètes
[…] une soirée hors de l’ordinaire […] du théâtre bordélique au sens noble du terme… vivant, échevelé, imprévu, intrigant, mystérieux, weird, chatoyant, tout ça sur scène… ça brille, ça touche, ça émeut […] une expérience théâtrale fascinante qui a beaucoup touché les gens […] Allez voir Visitatio!
M.-C. Blais, Montréal-Express, SRC, Montréal, Novembre 00
Le public a savouré la chaleur du sublimement humaniste et ô combien inventif Visitatio de Daniele Finzi Pasca […] La magie des textes d’un Italo Calvino rencontre l’allégorie visuelle d’un Federico Fellini […] Une réflexion brillante et subtile sur l’artifice, les sentiments et la vérité. […| Ce n’est pas la première visite de Finzi Pasca à Montréal, espérons que ce ne sera pas la dernière. J’ai peine à me souvenir d’une soirée aussi parfaitement heureuse de théâtre intelligent.
A. Conter, THE GLOBE AND MAIL, Montréal, Novembre 00
Un ange passe à l’USINE C. […] ce suisse italien carbure tout naturellement à la magie. Elle lui coule dans les veines. […] La magie thérapeutique de Finzi Pasca est bien au rendez-vous. […] Ce sentiment persistant que la douceur, que le calme, que l’humour tendre et la poésie se peuvent. Tout particulièrement lorsque la tragédie est juste là à côté. Du théâtre, donc, qui donne espoir.
J. Couëlle, LA PRESSE, Montréal, Novembre 00
Vous avez toutes les chances de succomber au charme innocent de Visitatio […] un mélange d’expressionnisme allemand, de Pirandello et d’impressionnisme français, avec une touche de Mary Poppins et de Peter Pan […] Les sept acteurs travaillent ensemble comme une famille. La radieuse Ana fracasse les stéréotypes alors qu’elle porte son rôle angélique avec une confiance sans faille, volant plusieurs scènes. […] Visitatio s’élance comme un papillon de nuit vers la lumière. Ses touchantes images demeurent.
P. Donnelly, THE GAZETTE, Montréal, Novembre 00
Visitatio, ou la nécessaire fusion des arts de la recherche du vrai, du beau, de l’absolu. […] L’éclat de rire nous happe souvent, les larmes parfois, et on se laisse porter par l’habileté enjouée et sereine de Finzi Pasca. […] Autant Visitatio est un spectacle réjouissant d’intelligence, autant il demeure une entité en devenir. Mais ce soir-là, j’ai vraiment eu l’impression d’assister à la naissance d’une grande œuvre poétique et théâtrale. C’est rare.
P. Thibeault, ICI MONTRÉAL, Montréal, Novembre 00
C’est devenu une habitude (la visite du Teatro Sunil) dont on ne pourra plus se passer… un univers magique, très réussi, des images extraordinaires. Un magnifique spectacle!
J. Despins, Multimédi’Art, SRC, Montréal, Novembre 00
Conception, textes et mise en scène : Gilles Maheu
Chorégraphie : Phénix LIN avec la collaboration des interprètes
Scénographie : Anick LA BISSONNIÈRE
Musiques originales : Claude LAMOTHE, Didier DUMOUTIER
Éclairages : Alain LORTIE
Costumes : Georges LÉVESQUE, Véronic DENIS
Entre les deux extrémités de la vie que sont la naissance, où l’on pousse son premier cri, et la mort, où l’on garde son dernier silence, on est habité par une quête du bonheur que l’on appelle la vie, un étrange voyage ponctué par toutes sortes de cris et toutes sortes de silences.
[…] un spectacle serein, musical, festif, un hommage à la beauté de la vie.
P. Toutant, RADIO-CANADA, mai 01.
[…] un très beau et tendre moment, on en ressort le cœur léger […] une belle fresque de l’expérience humaine, avec un parti pris évident pour la quête du bonheur […]
E. Dumas, LA PRESSE, Montréal, mai 01.
Des scènes qui restent gravées dans la mémoire […] des images très très fortes.
M-C. Blais, RADIO-CANADA, Montréal, mai 01.
[…] le créateur multiplie les trouvailles scéniques au cours de ce spectacle qui se veut une célébration du bonheur de vivre.
D. Lachance, JOURNAL DE MONTRÉAL, mai 01.
Conception et mise en scène : Gilles MAHEU
Assistant à la mise en scène : Jeff HALL
Chorégraphie : Phénix SHEAU-FON LIN avec la collaboration des interprètes
Musique originale : Claude LAMOTHE + Jacques ROY
Scénographie : Michel GOULET
Éclairages : Alain LORTIE
Avec 9 interprètes
Dans La Bibliothèque ou ma mort était mon enfance, les livres et la vie se confondent, s’entremêlent et se réfléchissent, les uns cherchant à donner un sens à l’autre en accusant ou en magnifiant tour à tour la banalité ou l’horreur, la laideur ou la beauté du monde. De l’enfance à la mort, au gré des rencontres, nous construisons notre propre bibliothèque – celle de l’amour ou celle de la haine, celle de la tolérance ou celle de la violence, celle du bonheur ou celle du désespoir. Avec l’écriture scénique poétique qui est la sienne, Gilles Maheu s’interroge sur le rôle que joue l’art aujourd’hui et sur son pouvoir de donner un sens à nos vies.
La Bibliothèque ou ma mort était mon enfance est un bel objet, rempli de poésie, de douceur, de perles et de petits bonheurs fugitifs…
È. Dumas, LA PRESSE, Montréal, mars 03.
De très fortes et touchantes réflexions que Gilles Maheu a choisi de nous faire entendre sur la solitude, l’amour et l’écriture. […] Il y a ces grandes envolées gestuelles et visuelles et des tableaux d’une très, très grande beauté. C’est du Carbone 14, 100 pour cent […]
J. Chaboillez, RADIO-CANADA, Montréal, avril 03.
Le violoncelle lancinant de Claude Lamothe nous envoûte et une atmosphère un peu ésotérique flotte sur ces échafaudages de livres compulsés, brûlés, dévorés sur scène.
O. Tremblay, LE DEVOIR, Montréal, avril 03.
Maheu continue de marier une veine autobiographique, pleine d’images vibrantes, à des extraits d’écrits multiples. Mots graves, pesés, recueillis, qui sont présentés comme autant de portes ouvertes sur la compréhension du monde.
H. Guay, LE DEVOIR, Montréal, avril 03.
C’est une cathédrale du savoir et de la culture […] c’est à voir ! […]
F. Grimaldi, Radio-Canada, Montréal, mars 03.