Tarifs
Le prix de 45 $ comprend :
- L'accès à tous les spectacles d'une soirée (salle 1 + salle 2) - L'accès à la soirée d'ouverture le 25.10 avec 7Starr - L'accès à la soirée de clôture le 02.11 avec Anatohl |
Tarif unique / soirée
45 $
Tarif 30 ans et moins
30 $
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Représentations |
25 octobre 2024
26 octobre 2024
29 octobre 2024
30 octobre 2024
1 novembre 2024
2 novembre 2024
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Venez vivre la nouvelle édition de la biennale actoral à l'USINE C, du 25 octobre au 2 novembre 2024 ! Un concentré de performances avant-gardistes en théâtre et danse par des artistes émergents de la nouvelle scène canadienne et européenne.
Cette 6ème biennale actoral à Montréal sera l’occasion de découvrir le meilleur des arts vivants et des écritures contemporaines dans une programmation avant-gardiste ouverte sur la littérature, le théâtre, la danse, la performance, les arts visuels et le cinéma. Des créations d’artistes québécois.e.s et canadien.ne.s côtoieront les révélations récentes des scènes européennes, dont une place de choix accordée aux artistes français.e.s et belges, en vitrine cette année !
La biennale actoral à Montréal est le fruit de plusieurs années de partenariat et d’échange entre l’USINE C et le Festival actoral à Marseille (14.09 → 12.10.2024), en collaboration avec le metteur en scène Hubert Colas, et s’étend depuis 2018 jusqu’à Rouyn-Noranda avec la complicité de l’Écart dans le cadre de la Biennale d’arts performatifs (16.10 →19.10.2024), et à La Nouvelle Scène Gilles Desjardins à Ottawa avec la collaboration du Théâtre du Trillium (05.11 → 09.11.2024).
Dans un esprit de réciprocité, ce tremplin exceptionnel offre aux artistes d’ici de réelles opportunités de résidences de création et de diffusion internationales, et promet au public la découverte d’une multiplicité de formes scéniques émergentes et innovantes.
19h | G R OO V E - Soa Ratsifandrihana (danse)
20h30 | WE LEARNED A LOT AT OUR OWN FUNERAL - Daina Ashbee (danse)
22h | ON VOUS VOIT - Samir Laghouati-Rashwan (texte + danse)
22h30 | Soirée d'ouverture avec 7Starr (DJ set)
Belgique|Danse
D’origine franco-malgache, Soa Ratsifandrihana s’est démarquée comme danseuse et chorégraphe dès sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, puis comme interprète auprès de grandes signatures internationales (James Thiérrée, Salia Sanou, Boris Charmatz et Anne Teresa De Keersmaeker). Son premier solo intitulé G R OO V E a fait sensation à sa création à Bruxelles en 2021, véritable invitation à tendre l’oreille et à ressentir le plaisir frugal et sensible que procure l’acte de danser. Ainsi que l’explique la créatrice : « Dès l’enfance, mon imaginaire s’est construit autour de la musique, de ces moments en famille où nous nous amusions à incarner les chansons que nous aimions. On y parvenait en enchaînant de petits gestes sophistiqués, amplifiés par l’attention qu’on leur accordait. Nos corps épanouis comblaient les silences avec aplomb et anticipaient les accents de la musique avec audace. En d’autres mots, nous cherchions à groover. »
Concept, chorégraphie et interprétation Soa Ratsifandrihana / Création musicale Sylvain Darrifourcq + Alban Murenzi / Costumes Coco Petitpierre / Assistanat costumes Anne Tesson / Conception lumières Marie-Christine Soma / Archives et regard extérieur Valérianne Poidevin + Thi-Mai Nguyen / Production, diffusion AMA brussels / Coproduction Atelier 210 + Charleroi danse + MARS – Mons Arts de la Scène + La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie + workspacebrussels + T2G Théâtre de Gennevilliers + La Soufflerie - Scène Conventionnée de Rezé / Photo Édouard Caupeil
Colombie-Britannique|Première nord-américaine|Danse
Originaire de Nanaimo en Colombie-Britannique, et descendante des peuples métis-cris et néerlandais, la chorégraphe Daina Ashbee s’est démarquée dès ses débuts par des pièces fortes et viscérales abordant de front la lutte de la culture et des femmes autochtones, la perte d’identité et l’effritement de la communauté. Appuyée par le réseau de diffuseurs pancanadien CanDanse, elle crée en juillet 2024 un nouveau solo mettant en scène la danseuse Imara Bosco qu’elle présente à actoral Montréal à l’USINE C, comme un rendez-vous de retrouvailles avec le public québécois. Au fil des créations, sa danse performative entraîne les spectateur.ice.s dans un univers sensoriel à nul autre pareil. Troublant solo aux allures de rituel, WE LEARNED A LOT AT OUR OWN FUNERAL devrait surprendre par l’évocation d’une bataille avec soi, l’écho du corps, de sa force et de sa fragilité.
Direction artistique et chorégraphie Daina Ashbee / Interprétation Imara Bosco / Assistante de répétition Gabriel Nieto / Interprètes supplémentaires Rachelle Bourget + Morgane Guillou + Gabriel Nieto / Conception lumières Vito Walter / Direction technique Louis-Charles Lousignan / Production Daina Ashbee / Gestion et administration New Works / Fonds de coproduction Montpellier Danse (France) + USINE (Montréal) + Festival Saint-Sauveur + Crimson Coast Dance Society (Nanaimo), + The Dance Centre (Vancouver) / Financement supplémentaire The Candance Network et le Conseil des Arts du Canada / Résidences Montpellier Danse / Photo Yvonne Chew
En collaboration avec le Théâtre Le Trillium
France|Texte + Danse
Plongés dans l’obscurité d’une salle éclairée de seuls néons au sol, l’artiste Samir Laghouati-Rashwan et le danseur Trésor observent et soutiennent les regards défiant la pénombre. Sur le rythme de sons retravaillés, l’un danse et l’autre déclame. Cette performance interroge la projection de stéréotypes réducteurs et leurs conséquences pour des personnes dont l’identité se trouve régulièrement résumée à des critères physiques et raciaux. ON VOUS VOIT appréhende le regard comme un espace de projection où les rapports de domination ne cessent de se perpétuer : qui regarde ? Qui est regardé·e ? Comment regarde-t-on ? Et surtout, dans ces dynamiques où les visions se croisent, occupe-t-on réellement la position que l’on pense tenir ? Si les mots reproduisent la violence à moitié dissimulée des préjugés, la danse et ses gestes d’évitement apparaissent ici comme un moyen de se réapproprier son corps et son identité dans une logique émancipatrice et réparatrice.
Performance écrite et pensée par Samir Laghouati-Rashwan / Danseur Trésor / Coproduction Triangle-Astérides + Festival Parallèle / Avec la complicité de Sonia Chiambretto / Photo Margaux Vendassi
En collaboration avec L'Écart dans le cadre de la 11ème biennale d'art performatif de Rouyn Noranda
18h | ORLANDO ET MIKAEL - Marcus Lindeen + Marianne Ségol (théâtre)
20h | "SORRY, BUT I FEEL SLIGHTLY DISIDENTIFIED..." -Benjamin Kahn + Cherish Menzo (danse)
21h30 | ORLANDO ET MIKAEL - Marcus Lindeen + Marianne Ségol (théâtre)
Suède + France|Première nord-américaine|Théâtre
C’est en 2022 que Marcus Lindeen, auteur, metteur en scène et réalisateur suédois crée, La Trilogie des identités au Festival d’Automne à Paris, composée des pièces Orlando et Mikael, Wild Minds et L'Aventure invisible. Ses performances sont présentées à la Schaubühne à Berlin, Kunstenfestivaldesarts à Bruxelles, au Wiener Festwochen et pour la première fois à l’USINE C et à Montréal. ORLANDO ET MIKAEL donne la voix à deux personnes évoquant leur opération de réassignation de genre et questionnant leur choix irrévocable. Le metteur en scène nous entraîne dans les méandres de nos mondes intérieurs, dans l’aventure intime et souvent vertigineuse de personnes en quête d’elles-mêmes. Comment rendre compte des multiples identités qui nous composent ?
Formé au journalisme de radio et à la mise en scène, Marcus Lindeen élabore ses pièces à partir d’un minutieux travail de recherche et d’entretiens. Avec la collaboration artistique de la dramaturge Marianne Ségol et du compositeur Hans Appelqvist, il met en scène la parole de personnes aux destins hors du commun dans un dispositif scénique dépouillé, où le public, entourant les acteurs, paraît convié à une discussion intime. Une exploration fascinante de notre capacité de transformation.
Texte et mise en scène Marcus Lindeen / Collaboration artistique + dramaturgie + traduction Marianne Ségol / Interprètes Samia Ferguene + J. Bernardo / Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy / Conception lumières Diane Guérin / Musique + conception sonore Hans Appelqvist / Production compagnie Wild Minds + Comédie de Caen – CDN de Normandie dans le cadre du Pôle Européen de création / Coproduction T2G Gennevilliers + Centre Dramatique National le Meta Poitiers – CDN de Poitou-Charentes + Festival d’Automne à Paris / Photo Maya Legos
En collaboration avec le Théâtre Le Trillium
Belgique + France|Première nord-américaine|Danse
Chorégraphiés pour et avec chacune.e de ses interprètes, les TROIS SOLOS de Benjamin Kahn dressent le portrait empirique d’une génération aux prises avec les urgences écologiques, politiques et sociales qui bouleversent le monde. Chorégraphe, danseur installé à Bruxelles et diplômé de l’École Supérieure des Arts du Cirque, Benjamin Kahn a construit cette trilogie à partir de rencontres et d’échanges avec les danseur.euse.s
Performeuse charismatique, Cherish Menzo est de retour à l’USINE C après les succès publics et critiques de JEZEBEL en 2022 et DARKMATTER en 2024. Dans une succession de tableaux, cette performance parle de chacun.e de nous, de la représentation des corps et du regard que l’on porte sur eux. Tantôt couverte d’étoffes dites folkloriques, tantôt seulement revêtue d’un corset, la performeuse évoque tour à tour la féminité, la masculinité, l’exotisme, l’érotisme dans des situations banales où chacun.e peut se projeter. Sans jugement moral, Benjamin et Cherish nous invitent à considérer la très politique question des « frontières » sociales et émotionnelles.
Conception + direction + chorégraphie + lumières + costumes + texte Benjamin Kahn / Création + interprétation Cherish Menzo / Collaboration sonore Gaggi Petrovic / Remerciements Hubert Colas et le Festival Actoral, The Cultural Rucksack (Norway) / Résidences Frascati Theater / Photo Martin Argyroglo / Production déléguée Les Halles de Schaerbeek, Actoral Marseille / Administration + production Léonard Degoulet / Diffusion + développement Sandrine Barrasso
En collaboration avec le Théâtre Le Trillium
17h | GRAINE LUMIÈRE CUIRE - Laura Vazquez + Elise Blotière (lecture + performance)
18h | "QUAND JE NE DIS RIEN JE PENSE ENCORE" - Camille Readman Prud'homme (lecture)
19h | "BLESS THE SOUND THAT SAVED A WITCH LIKE ME" - Benjamin Kahn + Sati Veyrunes (danse)
20h30 | "THE BLUE HOUR" - Benjamin Kahn + Théo Aucremanne (danse)
21h30 | Soirée de clôture avec Anatohl (DJ set)
France|Lecture
Graine Lumière Cuire est une performance vidéo-lecture créée par Elise Blotière, réalisatrice, et Laura Vazquez, écrivain, autour d'extraits de son livre du même nom à paraître aux éditions sun/sun. La composition sonore est réalisée par Arthur Boval. Laura Vazquez a remporté le Prix Goncourt de la Poésie en 2023 pour son ouvrage Le Livre du large et du long.
Texte et lecture Laura Vazquez / Conception vidéo Elise Blotière / Musique Arthur Boval / Extraits de Graine Lumière Cuire à paraître aux éditions sun/sun
Québec|Lecture
Quand je ne dis rien je pense encore explore en poésie ces moments où la conversation s’interrompt et où les choses à dire restent en nous. Fonctionnant à la manière d’un inventaire, le texte explore les accidents, les décalages et les petites gênes qui traversent le geste ordinaire de parler. Il s’agit d’interroger ces instants où ce que l’on pense se sépare de ce que l’on dit, et où parfois notre visage révèle ce que l’on préférerait taire. C’est également un texte à propos de la ville et de ce que la ville fait au corps.
Texte et lecture Camille Readman Prud’homme / Extraits de Quand je ne dis rien je pense encore paru aux éditions L’Oie de Cravan, 2021 / Accompagnement musical Léonie Pernet / Regard à la mise en lecture Angela Konrad
Chorégraphiés pour et avec chacune.e de ses interprètes, les TROIS SOLOS de Benjamin Kahn dressent le portrait empirique d’une génération aux prises avec les urgences écologiques, politiques et sociales qui bouleversent le monde. Chorégraphe, danseur installé à Bruxelles et diplômé de l’École Supérieure des Arts du Cirque, Benjamin Kahn a construit cette trilogie à partir de rencontres et d’échanges avec les danseur.euse.s Cherish Menzo, Sati Veyrunes et Théo Aucremanne. Chaque pièce a sa propre identité tout en faisant écho aux autres, dessinant un kaléidoscope d’émotions. Benjamin Kahn révèle chaque personnalité, sa profondeur et sa puissance, et chorégraphie l’intime pour atteindre l’universel, faisant cohabiter trois rapports simultanés au monde mis en scène dans des espaces singuliers.
Belgique + France|Danse
À travers un voyage physique puissant et un paysage sonore vibrant, la danseuse Sati Veyrunes fait entendre une multitude de cris : intime, collectif, social, écologique, féministe… comme autant d’expressions audibles, instantanées, pour exprimer la joie, le désespoir, la folie, l’effroi. Et le silence, aussi, dont le chorégraphe Benjamin Kahn creuse toutes les aspérités et la matérialité en modelant son corps qui glisse d’un état à l’autre, entre transe et résistance, entre extase et délivrance, entre abandon et explosion.
Conception + chorégraphie + textes inspirés directement par Pier Paolo Pasolini, Death Grips, Darek Jerman, MAVI Benjamin Kahn / Création + interprétation Sati Veyrunes / Création musicale Lucia Ross / Conception lumières et régie générale Neils Doucet / Conduite son Louis Daurat / Assistant dramaturgie Théo Aucremanne / Regard extérieur Cherish Menzo / Regard création costume Carolin Herzberg / Coproduction Klap Maison pour la danse + Charleroi Danse + Les Halles de Schaerbeek / Accueil en résidences Festival de Marseille, Centre National de la danse Pantin, Klap Maison pour la danse, Kaiitheater, BUDA Kunstencentrum, Theater Rotterdam / Photo Sandy Korzekwa
En collaboration avec le Théâtre Le Trillium
Belgique + France|Danse
THE BLUE HOUR est un portrait du jeune danseur Théo Aucremanne. Comme un crépuscule descendu sur Terre, une minute de suspension dans le temps propice à suggérer, par la performance et la création d’un son qui viendrait d’ailleurs, différents états dans lesquels Benjamin Kahn nous invite à entrer. Où une matière de danse serait sans cesse remodelée dans une dynamique de construction-déconstruction. Ici, ni effroi ni protestation ni combat, mais une attente silencieuse, intense, nourrie d’espérance pour un autre monde.
Conception + chorégraphie Benjamin Kahn / Création + interprétation Théo Aucremanne / Dramaturgie Youne
En collaboration avec le Théâtre Le Trillium