(en français ci-dessous)
We like The Nature, cuz it’s bigger than you and me, cuz it’s like a landscape that’s out there and minds its own business.
We like The Nature, cuz it makes no difference between this and that, us and them. We couldn’t care less about nature, or help us something natural [that’s all human stuff, language remember], but The Nature – wow – The Nature’s just out there and beyond who we are and when. The Nature cares about us all without conditions, cares about us as people or persons and forgets about the personality part.
We like divine intervention, just because. Like, how could you have any decent reason for your passion for divine intervention? Divine intervention happens because it does for no particular reason, and still no matter what.
We like theatres when they are closed, or museum, or furniture shops, you know when the beds, chairs and chandeliers can be themselves and just hang out together. When they don’t need to perform, or entertain. That’s it, epic, The Nature, divine intervention don’t perform. It’s just there, aha.
Epic Redux: The Nature is a sort of dance performance, or choreography, that forgets, and then it forgets to forget but on the way it kind of checks out how the body and dancing is the forth leg on a deep darkness, on a cosmic death-drive, a geological trauma. Whoop whoop, epic, The Nature, divine intervention and the forth department of fear – dance.
A lot of costumes and make up, gloss, ethic chique, Easy Rider, Monster, Il Capital [yeah, Marx in Italian, so hot], supercross, lip synch, QT, beats and grooves, a mural [a big one], a French guy singing, awesome looks, skin, workers gloves, Balanchine style – wow it’s quick, type “snabb” – sugar, glitter and bubbles.
You know, as much as it is all that, because it is there is also a lot of space for the spectator, and we or the dance doesn’t care how or not you look at it, have a nap, whisper something to you friend or do some painting. It’s all alright. Epic Redux: The Nature and dance is not there for any particular reason except you, who are there for the same reason, for no particular reason. Nothing special but still a not nothing and that’s pretty much special.
Nous aimons la nature, parce que c’est plus grand que vous et moi, parce que c’est comme un paysage qui est là et s’occupe de ses propres affaires.
Nous aimons la nature parce qu’elle ne fait aucune différence entre ceci et cela, entre nous et eux. On s’en foutait de la nature, ou on s’aidait avec quelque chose de naturel [c’est tous des trucs humain, le langage, vous vous souvenez], mais La Nature – wow – La Nature est juste là-bas, au-delà de ce que nous sommes et de quand nous sommes. La Nature se soucie de nous tous, sans conditions, se soucie de nous en tant que personne ou individu et oublie ce qu’on nomme personnalité.
Nous aimons l’intervention divine, juste parce que. Par exemple, comment pourrais-tu avoir une raison décente pour ta passion pour l’intervention divine ? L’intervention divine arrive parce que sans aucune raison particulière, en dépit de quoi que ce soit.
Nous aimons les théâtres quand ils sont fermés; ou un musée, ou des magasins de meubles, vous savez quand les lits, les chaises et les lustres peuvent être eux-mêmes et juste passer du temps ensemble . Quand ils n’ont pas besoin de performe ou de divertir. C’est ça : épique, La Nature, intervention divine, ne performe pas. C’est juste là, aha.
The Nature / The Great Outdoors est une sorte de spectacle de danse – ou une chorégraphie – qui oublie, puis qui oublie d’oublier mais entre-temps, s’assure d’une certaine façon de la manière dont le corps et la danse est la quatrième patte dans l’obscurité profonde, dans la pulsion de mort cosmique; un traumatisme géologique. Whoop Whoop, épique, La Nature, l’intervention divine et le quatrième département de la peur – la danse.
Un grand nombre de costumes et de maquillage, du gloss, éthique chic, Easy Rider, Monster, Il Capital [oui , Marx en italien : hot ] , supercross, lip sync, QT, rythmes et grooves, une murale [ une grosse ] un mec français qui chante, des looks impressionnants, de la peau, des gants de travail, le style Balanchine – wow, c’est rapide, tapez » snabb » – sucre paillettes et bulles.
Vous savez, autant que c’est tout ça, parce que c’est là, c’est aussi beaucoup d’espace pour le spectateur; et nous – ou la danse -on ne se soucie pas comment ou si vous ne regardez pas tout ça; faites une sieste, chuchotez quelque chose à votre ami ou faites un peu de peinture. Tout est bien.
Epic Redux : La Nature et la danse ne sont pas là pour une raison particulière, sauf vous qui êtes là pour la même raison, sans raison particulière. Rien de spécial, mais pas rien, et ça, c’est quand même assez spéciale.